ICONOVORE

Boîte noire : Patrick Chauvel

Dans cette vidéo de quelques minutes le reporter de guerre Patrick Chauvel nous parle de sa façon de travailler, ce qui est naturellement l’occasion de réfléchir sur l’image : “Les photos ne sont pas toujours publiables au moment où elles sont prises. Hors contexte ça peut poser un problème, ça peut être dangereux. La vitesse qu’on a aujourd’hui avec Internet peut être contre-productive.” (TC 1:30)

In this short video, war reporter Patrick Chauvel talks about the way he works – an opportunity to reflect on images: “Photos cannot always be pushished right when they are shot. The lack of context can be a problem, it can be dangerous. The speed we have today thanks to the Internet can be counterproductive. ” (TC 1:30). The video is in French with French subtitles.

Chine – Occident, une rencontre par l’image

“La Chine face à l’Occident et l’Occident face à la Chine : c’est l’histoire d’une rencontre et c’est l’histoire d’une confrontation d’images qui se construit avec un double miroir. ” Telle est l’introduction de l’épisode du Cours de l’histoire du 9 janvier 2020. Xavier Mauduit y interroge les relations des pays occidentaux avec la Chine à travers le prisme iconographique. Ses invités sont Pierre-Emmanuel Roux et Michel Frizot.

China facing the West and the West facing China: this is the story of an encounter; it is the story of a confrontation of images constructed with a double mirror. ” So is January 9th, 2020 episode of Le cours de l’histoire introduced. Xavier Mauduit questions the relations between Western countries and China through pictures. His guests are Pierre-Emmanuel Roux and Michel Frizot. ** Program in French only.

La photographie sans appareil photo

Patrick Bailly-Maître-Grand est un photographe plasticien. Il “se réapproprie les techniques des débuts de la photographie, comme la strobophotographie ou le daguerréotype.” Cette vidéo de quelques minutes, tournée dans son atelier, présente son travail et les techniques anciennes qu’il affectionne.

Patrick Bailly-Maître-Grand is a photographer and an artist. He “reclaims the techniques of early photography, such as strobophotography and daguerreotype.” This short video, shot in his studio, presents his work and the ancient techniques he has a fondness for.

A la radio : portfolio !

Une fois par mois, Philippe Guionie anime une émission de radio sur Campus FM Toulouse. Elle est consacrée à la photographie et s’intitule Portfolio. L’occasion pour le photographe enseignant et directeur de la Résidence 1+2 de présenter “toutes les photographies”.

Once a month, Philippe Guionie hosts a radio program on Campus FM Toulouse. It is dedicated to photography and entitled Portfolio. The opportunity for the teaching photographer and director of Residence 1 + 2 to present “all photographs”.

Portraits officiels des chef d’Etat en France et en Allemagne

Karambolage, la courte émission de la chaîne franco-allemande Arte, permet de mieux connaître les cultures de ces deux pays. Deux émissions sont consacrées à l’image officielle du chef de l’Etat : le portrait photographique du Président de la République française, et le tableau représentant le chancelier allemand. L’émission peut se regarder dans les deux langues (français ou allemand).

Karambolage, a short program by the Franco-German TV channel Arte, is a way to learn about the culture of both countries. Two programs dealt with the official portrait of the chief of state : the French Republic President’s photograph, and the painting depicting the German Chancellor. You can watch the program in either language (French or German)!

“Une bonne exposition est une leçon pour le regard”

Citation de Walker Evans à la fin de la rétrospective consacrée à ce photographe au Centre Pompidou (Paris, France, 26/04-14/08/2017) :

“Pour ceux qui le veulent, ou en ont besoin, une bonne exposition est une leçon pour le regard. Et pour ceux qui n’ont besoin de rien, ceux qui sont déjà riches en eux-mêmes, c’est un moment d’excitation et de plaisir visuel. Il devrait être possible d’entendre des grognements, des soupirs, des cris, des rires et des jurons dans la salle d’un musée, précisément là où ils sont habituellement refoulés. Ainsi, dans les expositions classiques, certaines qualités des images peuvent également être refoulées, voire totalement perdues.

J’aimerais m’adresser aux yeux de ceux qui sont capables d’apprécier pleinement la valeur des choses, sans être sujets aux inhibitions liées à la bienséance publique. Je veux dire ici, qu’avec un peu de chance, le vrai sentiment religieux peut parfois être éprouvé même dans une église et qu’il est possible de percevoir l’art ou de le sentir sur la cimaise d’un musée.

Ceux d’entre nous qui vivent grâce à leurs yeux – les peintres, les designers, les photographes, ceux qui regardent les filles – seront tout aussi amusés que consternés par cette demi-vérité : « Nous sommes ce que nous voyons » ; et par son corollaire : nos œuvres complètes sont, pour une bonne part, des confessions autobiographiques, impudiques et joviales, mais dissimulées par l’embarras de ce qui ne peut être dit. Pour ceux qui comprennent ce langage, il s’agit bien de cela. Nous ne savons simplement jamais qui se trouve dans notre public. Quand celui-qui-voit surgit pour examiner notre œuvre et qu’il saisit nos métaphores, nous sommes tout simplement pris en flagrant délit. Devrions-nous nous excuser ?”
Walker Evans – Boston Sunday Globe, 1er août 1971, p. A-61.

A quote by Walker Evans, at the end of the exhitition on this photographer at Centre Pompidou (Paris, France, 26/04-14/08/2017): “A good art exhibition is a lesson in seeing to those who need or want one, and a session of visual pleasure and excitement to those who don’t need anything — I mean the rich in spirit. Grunts, sighs, shouts, laughter, and imprecations ought to be heard in a museum room. Precisely the place where these are usually suppressed. So, some of the values of pictures may be suppressed too, or plain lost, in formal exhibition.

I’d like to address the eyes of those who know how to take their values straight through and beyond the inhibitions accompanying public decorum. I suggest that true religious feeling is sometimes to be had even at church, and perhaps art can be seen and felt on a museum wall; with luck.

Those of us who are living by our eyes — painters, designers, photographers, girl watchers — are both amused and appalled by the following half-truth: “what we see, we are.” And by its corollary: our collective work is, in part, shameless, joyous, autobiography-cum-confession wrapped in the embarrassment of the unspeakable. For those who can read the language, that is. And we never know just who is in the audience. When the seeing-eye man does turn up to survey our work, and does perceive our metaphors, we are just caught in the act that’s all. Should we apologize?”

Walker Evans – Boston Sunday Globe, August, 1st, 1971, p. A-61.

The bigger picture

The bigger picture est né d’une collaboration entre le Centre pour l’Innovation (Leiden University)  et la Fondation du World Press Photo. Ici, c’est la photo de Warren Richardson (Hope for a new life, World Press Photo of the year 2015) qui est mise en contexte : données statistiques et commentaires permettent de comprendre cette image.  Voir plus loin